Le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances et la Commission de la santé mentale du Canada soulignent l’importance de saines stratégies d’adaptation à l’heure de la COVID-19
Ottawa, 24 avril 2020 – Le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) et la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) ont élaboré deux fiches de conseils conviviales pour aider la population canadienne à reconnaître le stress et l’anxiété, et à composer avec ceux-ci à l’heure de la COVID-19.
Ces ressources, élaborées pour les professionnels de la santé et le grand public par des experts du CCDUS et de la CSMC respectivement, proposent des mesures simples et positives à ceux qui pourraient se tourner vers l’usage de substances en l’absence de leurs exutoires habituels.
« Nous sommes fiers d’unir nos forces en ce moment critique afin de fournir des ressources et des conseils à la population canadienne qui pourrait consommer davantage de substances et subir plus de méfaits en raison de niveaux accrus de stress, d’anxiété et d’isolement à l’heure de la COVID-19, a affirmé Rita Notarandrea, première dirigeante du CCDUS. Nous avons collaboré dans le cadre de cette importante initiative afin de fournir à tous l’information requise à un moment où chacun fait de son mieux pour composer avec ces circonstances sans précédent. »
« Nous reconnaissons qu’avant même l’apparition de la COVID-19, 40 % des médecins affirmaient déjà souffrir d’épuisement professionnel, et ce, à des stades avancés. En tant qu’ancienne infirmière, je sais à quel point il peut être difficile de trouver un équilibre entre les besoins des autres et notre propre bien-être », a indiqué la présidente et directrice générale de la CSMC, Louise Bradley.
« Les travailleurs de la santé d’aujourd’hui tentent d’atteindre cet équilibre dans des circonstances extrêmement ardues; la découverte de saines stratégies d’adaptation au stress est donc plus importante que jamais. Même si ces conseils ne sont nullement exhaustifs, nous espérons qu’ils contribueront à une sensibilisation accrue à de saines alternatives à l’usage de substances, et ce, dans tous les milieux de soins de santé au pays. »