Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances

Boire plus de 6 verres par semaine pose des risques pour la santé, selon les nouveaux Repères canadiens sur l’alcool et la santé

Ottawa, 17 janvier 2023 – Selon les nouveaux Repères canadiens sur l’alcool et la santé, la consommation de 3 à 6 verres standards par semaine représente un risque modéré pour la santé. Après cette quantité, plus on consomme d’alcool, plus le risque de méfaits (sept types de cancer, la plupart des maladies cardiovasculaires, maladies du foie, actes de violence) augmente. Les repères recommandent de boire au plus 2 verres par jour (par occasion). Ainsi, lorsqu’il est question d’alcool et de santé, boire moins, c’est mieux.

Les nouveaux repères remplacent les Directives de consommation d’alcool à faible risque, publiées en 2011. Ils tiennent compte de la réalité des gens, pour les aider à évaluer leurs habitudes et à prendre des décisions éclairées concernant leur santé.

Pour illustrer ces risques, les repères présentent un continuum de risque associé à la consommation d’alcool, qui aidera les gens à décider eux-mêmes du degré de risque qu’ils sont prêts à prendre. En gros, plus on boit, plus le risque est élevé. Le rapport fait les constats suivants :

  • Boire de 1 à 2 verres standards par semaine représente un risque faible.
  • Boire de 3 à 6 verres standards par semaine représente un risque modéré.
  • Boire 7 verres standards ou plus par semaine représente un risque de plus en plus élevé.
  • Où que vous soyez sur le continuum, pour votre santé,boire moins, c’est mieux.
  • Les jours où vous prenez de l’alcool, limitez votre consommation à 2 verres standards.
  • Lorsqu’on est enceinte ou qu’on tente de le devenir, il n’y a aucune limite de consommation d’alcool sans danger.

« Les gens ont le droit de connaître cette information, et le concept de continuum de risque les aidera à prendre des décisions éclairées », a fait valoir Alexander Caudarella, premier dirigeant du Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS). Médecin de famille spécialisé en usage de substances, le Dr Caudarella a ajouté : « La recherche est claire : chaque verre compte, et il n’est jamais trop tard pour changer. Toute réduction dans la consommation d’alcool peut être bénéfique. Il sera désormais plus facile pour les professionnels de la santé d’évaluer le risque de leurs patients et de collaborer avec eux en vue d’améliorer leur état de santé. »

La chef de la direction de la Société canadienne du cancer, Andrea Seale, abonde dans le même sens : « Les Canadiens doivent savoir que la consommation d’alcool pose de risques graves pour la santé, notamment un risque élevé de plusieurs types de cancer. Nombreux sont ceux qui ignorent que l’alcool augmente le risque de cancer et qu’ils consomment des quantités dangereuses. Ces repères sont très importants, puisqu’ils précisent que moins on boit, plus le risque de cancer est faible. »

Piloté par le CCDUS, le projet de recherche de deux ans a inclus l’examen de près de 6 000 études évaluées par des pairs et a fait appel à 23 scientifiques représentant 16 organisations. Les repères tiennent compte des commentaires reçus dans le cadre de groupes de discussion et de trois consultations du grand public et des intervenants. Près de 1 000 réponses ont été reçues lors de la plus récente consultation; elles ont toutes été évaluées avec diligence pour veiller à ce que les repères soient clairs et pratiques pour ceux et celles qui s’en serviront (médecins, conseillers, intervenants communautaires, responsables des politiques, grand public, etc.).
 

Personne-ressource pour les médias

Wendy Schlachta, conseillère en communication, Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances
Tél. : 613 235-4048, poste 285 I Courriel : media@ccsa.ca I Twitter : @CCDUScanada

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