Il est temps de stimuler la conversation sur l’usage de substances chez les Canadiens âgés
Un rapport d’envergure publié par l’acteur principal sur les dépendances et l’usage de substances au Canada fournit aux décideurs des connaissances factuelles
Ottawa, 26 avril 2018 – La société canadienne vieillit, et les adultes âgés de 55 ans et plus forment le sous-groupe qui connaît la croissance la plus rapide. Le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) annonce la publication de Meilleure qualité de vie : usage de substances et vieillissement, le plus récent rapport de sa série Consommation de substances au Canada. Selon ce rapport, il faut tenir compte des répercussions de l’usage et du mésusage de substances dans la planification de l’avenir du système de santé canadien et dans la prise en charge des besoins des personnes âgées.
« Notre société se doit d’aborder davantage l’usage problématique de substances chez les personnes âgées, a affirmé Rita Notarandrea, première dirigeante du CCDUS. Tout comme les jeunes, les personnes âgées vivent une grande transformation physiologique, psychologique et sociale. C’est une période de la vie aux transitions rapides, dynamiques et difficiles pendant laquelle les Canadiens âgés sont parfois particulièrement vulnérables. Jusqu’à maintenant, les études et les connaissances sur cet important segment de la société canadienne ont fait défaut, et notre rapport cherche non seulement à combler cette lacune, mais aussi à favoriser le déploiement de programmes de prévention et d’intervention plus efficaces sur l’usage de substances des personnes âgées. »
À mesure que le plus important segment démographique vieillit, le nombre d’adultes qui consomment de l’alcool et de la drogue augmentera lui aussi. Comme les personnes âgées métabolisent les substances plus lentement, l’usage d’alcool ou de drogue pourrait avoir des effets négatifs concrets et durables dans ce groupe. Le rapport du CCDUS vient combler des lacunes dans les connaissances et contribuer à un vieillissement en santé.
« La recherche à la base de ce rapport répond à deux questions, a déclaré Mme Notarandrea. Comment aider les gens à vieillir en santé? et comment s’assurer qu’ils reçoivent l’aide dont ils ont besoin pour maintenir une bonne qualité de vie au troisième âge? Les décideurs, législateurs, fonctionnaires et professionnels de la santé devront répondre à ce type de questions compte tenu de la croissance de ce groupe démographique, d’où la nécessité d’agir maintenant. »
Télécharger le rapport Meilleure qualité de vie : usage de substances et vieillissement sur le site Internet du CCDUS.