Rendre toutes les publications du CCDUS accessibles

Vous avez peut-être remarqué une nouvelle fenêtre qui s’ouvre sur le site Web du CCDUS quand vous voulez consulter un document PDF.

Il s’agit d’une mesure temporaire prise en attendant que toutes nos publications soient conformes aux normes de la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario (LAPHO).

Nous devons ainsi mettre à jour plus de 700 publications, dans les deux langues officielles, ce qui demandera du temps. Nous commençons par les publications les plus récentes et les plus populaires.

Les publications conformes à la LAPHO seront mises en ligne sur le site du CCDUS, au fur et à mesure.

Merci de votre patience et de votre compréhension alors que nous travaillons à assurer l’accessibilité de l’information sur l’usage de substances, les dépendances et la santé.

Si vous avez des questions concernant cette initiative, n’hésitez pas à nous écrire à Demandes-LAPHO@ccsa.ca.

Merci

Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances

Le plaisir, la pression exercée par les pairs et la culture universitaire sont les principales raisons invoquées par les étudiants pour expliquer la forte consommation d’alcool

Ottawa, 16 août 2018 — Des étudiants postsecondaires disent ce qu’ils pensent du calage d’alcool dans un nouveau rapport publié par le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS), Facteurs d’influence et implications de la forte consommation épisodique d’alcool chez les étudiants postsecondaires. Le rapport expose le point de vue des étudiants sur la forte consommation, présente les principaux facteurs qui les amènent à boire de cette façon et propose des pistes de solution et des options.

Le calage d’alcool, mieux connu sous le terme technique de « forte consommation épisodique », est associé à des risques graves pour la santé et la sécurité, et les jeunes adultes, surtout les étudiants postsecondaires, sont vulnérables à ces risques. À noter toutefois que, règle générale, les participants aux groupes de discussion qui ont servi à préparer le rapport ne voyaient pas leurs habitudes de consommation comme néfastes.

Notre étude démontre la gravité du calage d’alcool et ses risques pour les étudiants, en plus d’examiner les conséquences associées à la consommation à risque, telles que les pertes de mémoire et les relations sexuelles non consensuelles, et à la consommation pour oublier des problèmes comme le stress et l’anxiété. Les étudiants nous ont aussi parlé de la façon dont leur expérience avec l’alcool évolue au fil du temps, à mesure qu’ils apprennent à connaître et à gérer leurs limites.

Principales constatations et recommandations

Quelques raisons souvent invoquées par les étudiants pour expliquer pourquoi ils s’adonnent au calage :

  • Une culture universitaire de la consommation axée sur la socialisation, le plaisir et le temps passé avec ses amis;
  • La pression à boire autant que les autres, que ce soit en participant à des activités comme des jeux à boire ou en payant des tournées;
  • L’ennui et le fait de ne rien avoir d’autre à faire.

Les étudiants nous ont aussi proposé quelques pistes de solution pouvant décourager le calage :

  • Informer les étudiants sur l’alcool tôt et souvent;
  • Faire de la consommation modérée une partie intégrante de la vie quotidienne, plutôt que de la condamner;
  • Proposer aux étudiants des activités intéressantes, autres que la fréquentation des bars et des clubs, à faire en soirée;
  • Empêcher certains comportements à risque au moyen de stratégies judicieuses, comme :
    • Apporter un montant d’argent fixe au bar ou au club ou se fixer une quantité d’alcool maximale pour boire avant une sortie;
    • Demander à un ami de surveiller combien ils boivent ou de leur dire d’arrêter après une certaine quantité;
    • Boire des boissons non alcoolisées lors des occasions de consommation.

Voir le site Internet du CCDUS pour consulter le rapport technique, le survol du rapport et un document présentant les suggestions des étudiants.

Citations

« Le CCDUS continuera à travailler sur les campus universitaires canadiens avec ses partenaires pour réduire les méfaits de l’alcool. Il nous faut connaître le point de vue des étudiants pour mieux comprendre et aborder cet important dossier. »

Bryce Barker, courtier du savoir, CCDUS

« Notre étude montre que nous devons en faire plus, notamment avec des messages de prévention et d’information plus attrayants, pour aider les étudiants à mieux comprendre les véritables risques associés à la consommation d’alcool. De façon plus générale, il faudrait peut-être aussi changer la culture de la consommation chez les étudiants. »

Shawna Meister, analyste, Recherche et politiques, CCDUS

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