Infographie
Résumé grand public des Repères canadiens sur l’alcool et la santé : boire moins, c’est mieux (infographie)
Date de publication :
2023
L’alcool est la substance la plus consommée au Canada. Il entraîne plus de coûts que le tabac ou les autres substances combinées. Il est essentiel de comprendre les répercussions de l’usage d’alcool pour minimiser les risques et les méfaits. La section Recherche fait un résumé des dernières données sur les effets de l’alcool sur la santé, les coûts associés à sa consommation et les perceptions qu’en a le public.
Au Canada, l’alcool jouit d’une importance sociale et culturelle particulière, en plus d’être la substance la plus consommée. Si boire est un choix personnel, ceux qui choisissent de le faire méconnaissent parfois les risques à court et long terme qu’il pose pour la santé. Le fait de boire au-delà de ses limites peut entraîner la confusion, une perte de coordination, la maladie chronique et des lésions cérébrales.
Beaucoup de jeunes expérimentent avec l’alcool. Selon l'Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves 2016-2017, les jeunes Canadiens de la 7e à la 12e année ont commencé à boire à 13,4 ans. L’âge moyen de la première consommation de cinq verres ou plus en une même occasion était de 14,5 ans. Ajoutons que 64,5 % des jeunes de la 10e à la 12e année ont déjà bu de l’alcool.
Selon le sommaire Les jeunes et l’alcool, du CCDUS, les jeunes s’exposent parfois sans le savoir aux risques associés à l’alcool. Les jeunes sont aussi plus impulsifs, en raison du stade de développement de leur cerveau. Plutôt que d’avoir une consommation régulière et modérée, la plupart d’entre eux s’adonnent occasionnellement au calage d’alcool, ce qui les amène à prendre de mauvaises décisions comme conduire avec les facultés affaiblies et, dans certains cas extrêmes, à devoir aller à l’urgence.
Nous voulons que les jeunes aient l’information nécessaire pour faire choix éclairés par rapport à la consommation d’alcool et qu’ils sachent comment abaisser les risques pour leur santé s’ils en boivent. C’est pourquoi le CCDUS a réalisé des groupes de discussion avec des jeunes de 18 à 24 ans afin de mieux comprendre comment élaborer des ressources de sensibilisation et de réduction des méfaits adaptées aux jeunes.
Ce que nous avons entendu :
• Pour les jeunes, les Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada ne correspondent pas vraiment à leur réalité.
• Les publicités visant à sensibiliser les jeunes à la consommation d’alcool doivent fournir de l’information probante.
• Les jeunes voient la consommation d’alcool et les fêtes avec leurs amis comme des moyens de se récompenser après une dure semaine de travail.
Les avis et perspectives reçus nous ont été utiles pendant la création de ressources de sensibilisation à la consommation d’alcool adaptées aux jeunes. Les responsables du projet reconnaissent d’ailleurs l’importance de la participation active des jeunes à l’élaboration de produits qui s’adressent à eux.
Nous vous invitons à lire le rapport Pour une sensibilisation à la consommation d’alcool adaptée aux jeunes : ce que nous avons entendu. Vous pouvez voir et télécharger ci-dessous les images pour médias sociaux produites dans le cadre de ce projet.
Il suffit de cliquer sur les images ci-dessous pour les voir et les télécharger. Copiez et collez le texte à côté de l’image pour une version prête à afficher sur les médias sociaux.
C’est un fait: le calage d’#alcool peut nuire à votre santé. Vous prévoyez boire? Voici quelques conseils pour réduire votre risque:
? Mangez avant et pendant la prise d’alcool
? Alternez avec des boissons non alcoolisées
En savoir plus: Alcool : connaître ses limites : guide pratique d'évaluation de sa consommation d'alcool
Boire trop d’#alcool, trop rapidement, peut augmenter le risque de perte de conscience, de blessure et même de problèmes de #santé à long terme. Nos conseils vous aideront à réduire ce risque. #ConnaitreLesFaits
En savoir plus: Alcool : connaître ses limites : guide pratique d'évaluation de sa consommation d'alcool
Selon le sommaire sur la drogue portant sur l’alcool, 78 % de la population générale (15 ans et plus) ont dit avoir consommé de l’alcool dans la dernière année en 2017. En plus d’entraîner plusieurs effets sur la santé, l’alcool contribue aux coûts liés à l’usage de substances. Les secteurs les plus affectés sont ceux de la perte de productivité et des soins de santé. Parmi les autres secteurs touchés, mentionnons la justice pénale, le commerce et l’industrie, la recherche et la prévention, les dommages à la propriété et aux véhicules, ainsi que les coûts relatifs au milieu de travail. De 2007 à 2014, les coûts liés à l’alcool ont représenté :
Au Canada, l’usage d’alcool est demeuré relativement stable depuis 2010. Le taux d’usage dans la dernière année dans la population générale (15 ans et plus) s’établissait à 78 % en 2017. Si le taux d’usage ne varie pas selon le sexe (79 % pour les hommes et 77 % pour les femmes en 2017), un nombre de plus en plus élevé de femmes disent avoir consommé de l’alcool dans la dernière année (73 % en 2015, par rapport à 77 % en 2017). Ajoutons que les jeunes adultes (20 à 24 ans) sont plus susceptibles d’avoir consommé de l’alcool dans la dernière année (83 %) que les jeunes de 15 à 19 ans (57 %) et que les adultes de 25 ans et plus (79 %).
Pour en savoir plus, consultez le document.
Les étudiants ont souvent des perceptions erronées par rapport à l’alcool. Selon le rapport Forte consommation épisodique d’alcool chez les étudiants postsecondaires, ils évaluent souvent mal la quantité d’alcool que les autres boivent et à quelle fréquence. D’autres encore croient que leurs amis approuvent la consommation d’alcool. Ces perceptions erronées peuvent influer sur leurs habitudes de consommation et les amener à boire davantage. Ajoutons que certains étudiants ont du mal à cerner leurs limites, ce qui augmente leur risque de méfaits liés à l’alcool.
Il arrive aussi que les étudiants consomment avant une sortie (notamment avant d’aller dans un bar ou une fête), comportement qui a parfois des conséquences négatives puisqu’il a lieu dans un environnement non contrôlé et que la quantité consommée est souvent excessive.
En général, ces perceptions façonnent la façon dont les étudiants perçoivent leurs expériences avec l’alcool. Voici quelques perceptions et expériences mentionnées par les étudiants postsecondaires concernant l’alcool :